Inter Derby

World Wide Derby Domination

j’aime le roller derby en francais,’sti!

Posted by georgiawtush on February 13, 2008

Ok, I may not have mastered the French language as of yet, however there are many players in my league that are perfectly bilingual in both French and English. I think we’re the only league in North America that has bilingual bouts, and the first league in the world to do it (new era)! So in the spirit of international derby, here is an old article about Montreal Roller Derby in French, and not just any French, but the Quebec kind.

Read at your own risk!

Georgia W Tush

LA PRESSE: Le roller derby: freak show ou sport extrême?
Category: Sports

http://www.cyberpresse.ca/article/20070518/CPACTUEL/705180821/5159/CPACTUEL

Le roller derby: freak show ou sport extrême?
Le roller derby est de retour à Montréal. Des filles, de l’action, du jeu rude. À voir absolument! (Photo André Pichette, La Presse)
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Le roller derby est de retour à Montréal. Des filles, de l’action, du jeu rude. À voir absolument!
Photo André Pichette, La Presse

Jean-Christophe Laurence

Vous pensez que le hockey est rude? C’est que vous n’avez jamais assisté à un tournoi de roller derby. Très hot dans les années 60 et 70, ce sport-contact en patins à roulettes est en train de revenir en force.

Depuis quelques années, des dizaines de ligues féminines ont explosé dans les milieux underground aux États-Unis. La bonne nouvelle, c’est qu’après Los Angeles, New York ou Dallas, Montréal vient d’emboîter le pas.

«J’étais tannée d’attendre que quelqu’un lance le truc ici. Alors j’ai pris les devants, raconte la fondatrice Alyssa Kwasny. C’était il y a plus d’un an. J’ai placé des petites annonces sur le Web. Treize filles sont venues à la première rencontre. Certaines ne savaient même pas dans quoi elles s’embarquaient. Elles pensaient seulement que ça avait l’air cool!»

Avis aux intéressé(e)s : le deuxième match de la saison aura lieu demain soir à l’aréna Saint-Louis, dans le Mile End. Le tout se fera dans une ambiance punk, digne des meilleurs manifestations «do it yourself» (faites-le vous-mêmes). Entre freak show et sport extrême, la soirée sera animée par deux lutteurs mexicains en « hot pants» et l’ineffable Plastik Patrik, travesti bien connu du nightlife montréalais

«Avant, le roller derby était un gros truc professionnel, souligne Alyssa. Aujourd’hui, nous sommes plus dans l’esprit associatif, alternatif. Ce qui explique ce côté marginal. Cela dit, on ne veut pas seulement s’adresser aux amateurs de punk. Il y a toutes sortes de filles dans notre ligue. Des étudiantes, des infirmières, des profs, des filles avec des enfants. Alors nous visons toutes sortes de publics.»

D’accord. Mais qu’est-ce qui peut bien pousser ces filles à se crêper le chignon en patins à roulettes ?

Le roller derby a beau être un show, c’est aussi un sport dangereux, propice aux gros bleus et aux commotions cérébrales. Qui plus est, chacune doit payer une mensualité pour être membre de cette coop roulante.

«Il y a un paquet de raisons, répond Alyssa. Personnellement, j’aime bien ce côté inclusif. Il faut avoir de la technique, mais on n’a pas besoin d’être super en forme. Ni de mesurer six pieds. Pour certaines, c’est aussi une façon différente de faire de l’exercice. Pour d’autres, c’est carrément un exutoire. Ça permet de laisser sortir le méchant !»

La Montreal Roller Derby League compte actuellement une quarantaine de joueuses divisées en trois équipes : les Contrabadidas, les Filles du Roy et la Racaille. Mais les portes sont ouvertes pour de nouvelles inscriptions. Après la saison, qui se termine fin juin, plusieurs iront panser leurs plaies ou passeront à autre chose. D’où l’importance de renouveler le «roster».

Montréal peut-il faire vivre une ligue de roller derby ? Pour l’instant, c’est bien parti, note Alyssa. Malgré son côté marginal, le circuit a déjà attiré l’attention des médias anglophones, de RDS et de l’émisison Infoman.

Quant au public, il semble au rendez-vous. Contre toute attente, l’aréna Saint-Louis était plein lors du premier match de la saison, il y a deux semaines. La plupart des spectateurs étaient dans les gradins, bien à l’abri. Mais sachez-le : pour un 2 $ supplémentaire, on a le droit de s’asseoir au bord de la piste, aux premières loges pour recevoir un patin (à quatre roues, précisons) en pleine gueule.

On appelle ça les «billets suicides».

Les règles du jeu

Le roller derby revient à Montréal. Rudesse, coups parfois vicieux et vitesse sont à l’honneur. (Photo André Pichette, La Presse)
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Le roller derby revient à Montréal. Rudesse, coups parfois vicieux et vitesse sont à l’honneur.
Photo André Pichette, La Presse

Grosso modo, le roller derby fonctionne comme suit : deux équipes de cinq «rolleuses» tournent autour d’un anneau.

L’important n’est pas d’aller vite, mais de marquer des points.

Chaque équipe compte une attaquante, dont la mission est de franchir le mur de «bloqueuses» qui se dresse devant elle et ce, pendant des rounds de deux minutes.

Chaque «passage» compte pour un point. Les bloqueuses ne doivent pas seulement nuire à l’adversaire, mais aussi faciliter le travail de leur attaquante.

Tous les coups sont officieusement permis et les règles sont transgressées avec plaisir. Comme à la lutte, les arbitres se font un devoir de fermer les yeux.

Un peu d’histoire

Le roller derby ne date pas d’hier. Cet ancêtre du sport extrême a été créé en 1935, au plus creux de la grande dépression, par un promoteur nommé Leo Seltzer.

Dans les années 50, le phénomène explose, avec ses ligues organisées, ses diffusions à la télé, ses joueurs vedettes et ses équipes-cultes comme les New York Chiefs et San Francisco Bay Bombers. Sa popularité culmine à la fin des sixties et atteint même Hollywood, qui produit deux ou trois films sur le sujet -dont Kansas City Bomber avec Raquel Welch, et Rollerball, relecture futuriste mettant en vedette James Caan.

>> À voir sur YouTube : extraits deTony Roman, des Bay Bombers de San Francisco, un des plus célèbres «rolleurs» de l’histoire. Rien à voir avec le chanteur québécois Tony Roman.

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Ligue de roller derby de Montréal: samedi 19h30 à l’arena Saint-Louis, 5633, rue Saint-Dominique. Entrée 12$

One Response to “j’aime le roller derby en francais,’sti!”

  1. pierre danis said

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